Piqûres sauvages : plus de 2 000 plaintes… et toujours pas de réponse
Va-t-on avoir un jour le fin mot de l'histoire ? Entre janvier et mai 2022, 2 077 plaintes ont été déposées pour des piqûres sauvages. De nombreux événements avaient pris des dispositions pour sensibiliser leur public : bars, boîtes de nuit, festivals étaient sur le pied de guerre pour éviter que leurs soirées ne virent à la sinistrose. Et, depuis, selon BFMTV, quasiment plus rien. « On est en hiver, il y a moins de festivals, moins d'événements… Il y a toujours des événements dans des clubs, mais, en effet, on n'a pratiquement plus de retours là-dessus », admet Marion Delpech, cofondatrice de l'association Act Right.
Concernant les plaintes déposées, les procédures sont au point mort. Beaucoup d'affaires ont été classées sans suite, faute de preuves. « L'enquête n'a pas permis soit d'identifier un auteur, car il s'est avéré qu'il y avait eu piqûre, mais il y a aussi eu parfois des cas qui ont été classés, car l'enquête n'a pas permis de dire qu'il y avait eu véritablement piqûre », explique le procureur de Roanne, où une dizaine de plaintes avaient été déposées.
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Pourquoi ces piqûres ?
Une question demeure, et reste sans réponse : pourquoi ces piqûres ? « Ça a été énormément de cas cet été, mais on n'arrive pas forcément à comprendre le pourquoi du comment. Car pas de drogue, pas de chose inoculée, pas d'agression », développe Marion Delpech. En effet, à la suite de ces piqûres, auc [...] Lire la suite