Le djihadiste français Kevin Guiavarch condamné à 14 ans de réclusion en appel

AFP or licensors

Une fois n’est pas coutume, la cour d’assises spéciale de Paris jugeant en appel s’est montrée plus clémente que le parquet. Ce vendredi, elle a confirmé le jugement rendu en première instance contre le « repenti » Kevin Guiavarch. Ce pionnier français du djihadisme a ainsi été condamné à 14 ans de réclusion, une peine assortie d’une période de sûreté des deux-tiers.

Son épouse Salma O. a été condamnée à six ans d’emprisonnement. Une peine qu’elle pourra accomplir à domicile sous bracelet électronique, avec un suivi socio-judiciaire de cinq ans.

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Ces peines étaient jugées insuffisantes par le Parquet national antiterroriste (Pnat) qui avait fait appel pour revoir leur durée. Jusqu’à ce que la cour d’assises spéciales de Paris les confirme ce vendredi. Lors de ses réquisitions, l’avocat général avait réclamé 18 ans de réclusion avec une période de sûreté des deux tiers contre Kevin Guiavarch et 12 ans de réclusion contre son épouse avec un suivi socio-judiciaire de cinq ans. « La culpabilité des accusés n’est plus en débat aujourd’hui », avait-il plaidé.

« Ni un fanatique, ni un illuminé »

Les deux accusés ne faisaient pas partie des « soldats d’élite » de l’organisation État islamique, avait précisé l’avocat général, ajoutant qu’ils n’avaient pas participé à des exactions imputées à l’organisation djihadiste. Kevin Guiavarch n’est « ni un fanatique, ni un illum...


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