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Pilule : l'agence du médicament confirme 4 décès liés à Diane 35

Pilules contraceptives de 3e génération

L'agence du médicament a confirmé, dimanche 27 janvier, quatre décès "imputables à une thrombose veineuse liée à Diane 35" à la suite d'une information du "Figaro" faisant état de sept décès liés à la prise de ce traitement contre l'acné du laboratoire Bayer généralement utilisé comme pilule contraceptive.

"Pour les trois autres cas mentionnés [par "Le Figaro", NDLR], la cause du décès est liée à des pathologies sous-jacentes des patientes concernées", précise l'agence (ANSM) dans un communiqué, ajoutant que ces dernières "pathologies semblent avoir joué un rôle essentiel dans le décès et la prise de Diane 35 ne semble pas incriminée".

L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) précise que ces cas sont "le reflet des déclarations faites par les médecins dans le système national de pharmacovigilance [...] depuis 1987." Elle ajoute que cette base de donnée fait état en relation avec la prise de Diane 35 de "125 autres cas de thrombose [...] notifiés sur la même période : 113 concernaient des thromboses veineuses et 12 des thromboses artérielles".

Les thromboses correspondent à la formation d'un caillot sanguin, un événement qui peut être bénin mais qui peut aussi entraîner une embolie pulmonaire ou un accident vasculaire cérébral (AVC).

"Une ambiguïté anormale"

En France, Diane 35 dispose d'une autorisation de mise sur le marché (AMM) depuis 1987 pour le seul traitement de l'acné, soulignait le 11 janvier le directeur de l'ANSM, Dominique Maraninchi, lors d'un point avec la presse sur les risques des pilules de 3e et 4e (...)

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