Pilule contraceptive et anti-inflammatoire : un mélange dangereux, alerte une nouvelle étude

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Les douleurs liées aux règles sont très courantes chez les femmes : jusqu'à 80% d'entre elles font l'expérience de ces dysménorrhées, leur nom scientifique. Les médecins gynécologues prescrivent souvent, pour soulager les patients, des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme le Nurofen ou l'Antadys.

Ces médicaments sont pour certaines femmes le seul moyen d'atténuer des souffrances insupportables au niveau pelvien et dans le bas du dos. Mais une nouvelle étude révèle que, chez les femmes qui prennent la pilule contraceptive, la prise de ces analgésiques est liée à un risque accru de caillots sanguins. Aussi appelée thrombose veineuse, cette pathologie est potentiellement mortelle, même si les cas sont rares.

Le risque s'est avéré plus élevé pour les femmes utilisant ces contraceptifs hormonaux combinés contenant des progestatifs de troisième ou quatrième génération, par rapport à celles utilisant des pilules uniquement progestatives, des implants ou des dispositifs intra-utérins (DIU) aussi appelés stérilets. La pilule de troisième génération contient un progestatif de type désogestrel, gestodène ou norgestimate, quand la pilule de quatrième génération contient du drospirénone, de la chlormadinone, du diénogest ou du nomégestrol. Les médicaments testés dans cette étude étaient l'Ibuprofène, le Diclofénac et le Naproxène.

Ces pilules étaient déjà pointées du doigt pour leur incidence d'accident thromboembolique veineux, qui est d’environ 40 cas par an pour 100 000 femmes, (...)

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