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Pierre Cadéac, dresseur star accusé de maltraitance, va porter plainte en diffamation contre Hugo Clément

TO GO WITH AFP STORY BY FRANCOIS BECKER
Pierre Cadeac, founder of Fauna Films, trains a wolf for movie productions at the Fauna films park, on September 18, 2013 in Villemer, outside of Paris. With few hectares, Fauna Films hosts about 200 species of animals trained for films, advertising campaigns etc. AFP PHOTO/MIGUEL MEDINA (Photo by MIGUEL MEDINA / AFP)

ANIMAUX - Le dresseur Pierre Cadéac a-t-il maltraité les animaux ? Mis en cause par une longue enquête de Vakita, le média fondé par Hugo Clément, le dresseur star du cinéma hexagonal a à nouveau nié toutes les accusations portées contre lui, ce vendredi 2 décembre sur BFMTV, et annoncé son intention de porter plainte en diffamation contre le journaliste engagé en faveur de la cause animale et de l’environnement.

Une quinzaine d’anciens collaborateurs ont déposé plainte en leur nom propre contre Pierre Cadéac pour « maltraitance animale », indique l’enquête vidéo publiée par Vakita cette fin de semaine. Cette dernière met notamment en avant deux extraits vidéos à charge contre le dresseur. Une première, déjà révélée par l’association de défense animale Zoopolis en avril dernier, le montre en train de frapper un aigle à coups de poing. Une deuxième séquence montre le visage tuméfié d’un singe.

Sur BFMTV, Hugo Clément a également accusé le dresseur d’avoir « jeté les poules vivantes de la pub ’Le Gaulois’ dans l’enclos des loups ».

Au mois d’avril dernier, puis à nouveau dans Touche pas à mon poste ! ce mercredi 30 novembre, Pierre Cadéac avait réfuté les accusations de maltraitances proférées à son encontre. Si le dresseur dit comprendre « que les gens soient choqués » par les vidéos publiées par Vakita, il a de nouveau nié maltraiter ses animaux et dénoncé des accusations fantaisistes. « Chez nous, il y a plus de 300 animaux. Mes animaux sont très familiers et n’ont pas peur des visiteurs, et encore moins de moi », a-t-il notamment affirmé sur BFMTV.

« C’est œil pour œil, bec pour bec »

Selon lui, un « petit groupe d’animaux » poserait « problème » et transformerait son établissement « en camp de redressement » : « Je me retrouve avec quelques animaux que je suis obligé d’essayer de redresser, de remettre sur le droit chemin car ils ont été maltraités préalablement », a-t-il justifié.

Le singe au visage tuméfié et l’aigle frappé en feraient justement partie. Le premier, « saisi en banlieue », selon Pierre Cadéac, aurait notamment été « réquisitionné » par les forces de l’ordre et les services vétérinaires, alors que l’animal « avait des couches et mangeait du McDo ».

« L’essentiel du combat entre ce singe et moi est qu’il m’a attaqué, et j’ai répliqué (...) pour le discipliner, malheureusement », a-t-il encore expliqué, décrivant un animal « très agressif ». « Depuis plus de 10 ans, je l’entretiens », assure le dresseur. « Deux autres singes » auraient été achetés par Pierre Cadéac « à ses frais », car l’animal « a besoin d’avoir une vie sociale ».

Concernant l’aigle, l’enquête de Vakita affirme que ce dernier a succombé aux coups. Un point encore une fois réfuté par Pierre Cadéac, qui assure que ces images ont été sorties de leur contexte. « Je lui mets une gifle mais juste après, je m’assois, je le caresse longuement. C’est œil pour œil, dent pour dent ; œil pour œil, bec pour bec », affirme le dresseur.

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