« Piece by Piece » : Pharrell Williams raconte sa vie en Lego, et les stars présentes n’étaient pas au courant du concept
CINÉMA - Une histoire faite de briques et de broc. Le prochain film Lego sera un documentaire musical d’animation sur l’histoire de Pharrell Williams. Un ovni intitulé Piece by Piece et qui sortira en salles le 20 novembre en France. Mais si le projet paraît incongru pour le grand public, il l’était encore plus pour les célébrités impliquées dans le projet.
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De Jay-Z aux Daft Punk en passant par Justin Timberlake, Snoop Dogg, Gwen Stefani ou encore Kendrick Lamar, aucun des participants ne savaient ce qui se cachait vraiment derrière les interviews et interventions narratives qui leur étaient demandées par le chanteur. Un choix que l’intéressé a justifié dans Variety par la volonté de vouloir préserver l’authenticité de son film : « Nous n’avons volontairement dit à personne ce que serait le produit fini. Nous voulions que les gens répondent simplement aux questions et donnent simplement leurs véritables réactions au moment de faire les interviews. »
Pharrell Williams craignait alors que ses illustres camarades se fassent à l’idée et modifient leurs réactions pour coller au mieux à l’étiquette du film d’animation en Lego. Or, il voulait à tout prix garder une certaine spontanéité dans leurs réponses. « Parce que si nous avions dit : « OK, ça va être en Lego », les gens auraient adapté ce qu’ils disaient… Nous ne voulions pas qu’ils soient influencés. Nous voulions la partie la plus pure. »
Permettre l’identification
Une décision confortée par le rendu final. « J’ai l’impression qu’une partie de la magie qui fait que ce film est comme il est, c’est qu’il est si vivant et qu’il n’est pas scénarisé », explique l’ancien des Neptunes, toujours dans son interview à Variety. Une fois la supercherie dévoilée, Pharrell Williams confie ainsi n’avoir eu que des bons retours par ses amis de l’industrie musicale : « tout le monde a été agréablement surpris et incroyablement solidaire. »
Sans le savoir auparavant, chacun d’entre eux est donc présenté en Lego, ce qui a surtout permis - en plus de ne pas altérer les réponses en entretiens - de rendre le film accessible au plus grand nombre, comme le voulait celui qui est aussi coproducteur du documentaire. « Ils auraient pu se dire : “Oh, on fait ça pour les enfants.” Et on aurait dit : “Non, ce n’est pas le cas. On fait ça pour les êtres humains. Et même si je suis un homme noir issu d’une communauté marginalisée, nous voulions que cette histoire soit universelle, et c’est la raison pour laquelle nous l’avons racontée sous la forme de Lego.” »
Car comme beaucoup, l’interprète de Get Lucky a joué avec les petites briques jaunes dans l’enfance pour développer son imaginaire, constituant l’un des premiers contacts avec la fibre artiste : « On m’a donné des Lego quand j’étais enfant, et c’était un canevas vraiment incroyable pour moi pour laisser mon imagination s’épanouir et d’apprendre des choses sur moi-même »
Le long-métrage a été présenté pour la première fois lors du Festival Internationale du film de Toronto (TIFF) 2024. Réalisé par Morgan Neville, il s’agit du cinquième long-métrage tiré de la licence Lego après La Grande Aventure Lego et sa suite ainsi que les deux spin-off dérivés des franchises Batman et Ninjago.
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