Piège blanc (France 2) : Astrid Veillon : "Le plus difficile était de surmonter le vertige"

Dans ce téléfilm catastrophe, vous incarnez Marie Jonquet, la maîtresse du chef de sécurité de la station (Philippe Bas), piégée avec une dizaine de personnes sur le sommet du Brévent. Ce n’est pas un rôle sympathique. Avez-vous eu du plaisir à le jouer ?

Astrid Veillon : Justement, c’est le côté équivoque du personnage qui le rend intéressant. Marie apparaît comme une femme immorale, frivole et veule. Lorsque nous sommes confrontés à une situation de crise, on se découvre parfois des ressources insoupçonnées. En tout cas, c’est ainsi que j’ai appréhendé ce rôle.

À un moment, elle fait preuve d’une grande lâcheté vis-à-vis de ses compagnons d’infortune. Est-ce que vous comprenez son attitude ?

J’ai essayé d’éviter de porter un juge- ment sur son comportement. Je me suis mise dans la peau d’une femme qui se trouve confrontée à un danger de mort imminent. Que ferions-nous à sa place ? Nul ne peut le dire tant qu’il ne l’a pas vécu.

Le tournage s’est déroulé au mois de décembre en Haute- Savoie dans des conditions extrêmes. Qu’est-ce qui a été le plus dur à supporter ?

Le thermomètre a affiché jusqu’à – 25 °C. Mais le plus difficile était de surmonter le vertige. Les acteurs n’avaient pas de doublure. Avec Marie Kremer, nous avions une scène spectaculaire dans un téléphérique. On devait sortir par le toit de la cabine, grimper sur une échelle, saisir un baudrier pour ... Lire la suite sur Télé 7 Jours

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