PhotoClimat: les œuvres afro-féministes de l’Ivoirienne Laetitia Ky prennent la Bastille

© Siegfried FORSTER / RFI

Ses sculptures capillaires décapantes ont fait le tour du monde. Après avoir enthousiasmé avec ses autoportraits afro-féministes ses millions de followers sur les réseaux sociaux, la jeune Ivoirienne Laetitia Ky, 27 ans, est à la conquête du monde de l’art : une exposition dans sa ville natale Abidjan, représentante de la Côte d’Ivoire à la Biennale de Venise, une présence remarquée dans l’histoire illustrée « Des cheveux et des poils » au musée des Arts décoratifs dans le palais du Louvre... Aujourd'hui, elle se retrouve sur la place de la Bastille à Paris tête d’affiche de PhotoClimat, la Biennale internationale des enjeux environnementaux et sociaux. Entretien.

RFI : Bienvenue à PhotoClimat, biennale environnementale et sociale de la photographie. En tant qu'artiste, quel est votre engagement pour le climat ?

Laetitia Ky : Photoclimat n'est pas juste sur le climat, mais aussi sur d'autres problématiques sociales. Moi, je suis ici en tant que porteuse d'un message d'égalité entre les sexes. Depuis mes débuts, je parle de plein de problématiques qui affectent les femmes, surtout d'un point de vue ouest-africain, parce que je suis Ivoirienne et j’ai vécu la plupart de mes expériences en Côte d'Ivoire.

Vous êtes née à Abidjan, vous avez d'abord fait des études de commerce, mais tout a basculé en 2016, avec un post sur votre compte Instagram.

À l’époque, d'où venaient les réactions des internautes ?


Lire la suite sur RFI

Lire aussi:
J.D. Okhai Ojeikere, le chantre des coiffures africaines est mort
Laetitia Ky, une feministe rebelle du cheveu