La photo officielle du gouvernement donne encore lieu à des tensions avec les photographes

Paris le 22 juin 2017. Sortie du conseil des ministres et photo de famille du gouvernement.

Le président «jupitérien» ne veut décidément rien faire comme les autres. Pour leur photo de famille, les ministres du gouvernement Philippe II ont posé en rang d’oignons dans les jardins de l’Elysée, au lieu de la traditionnelle version sur le perron. Seconde subtilité : Emmanuel Macron et son Premier ministre se sont fondus dans l’équipe gouvernementale, placés non pas au premier rang, mais au milieu du groupe. Cette fois, tous les ministres semblent en outre avoir compris qu’il fallait regarder l’objectif. (En zoomant sur la photo ci-dessous, vous pourrez constater que ce n’était pas le cas pour la première édition.)

A l’issue du premier Conseil des ministres, le @gouvernementFR s’est rassemblé autour du président @EmmanuelMacron pour une photo de famille pic.twitter.com/whdwaq1SoV

— Élysée (@Elysee) 18 mai 2017

Voilà pour le résultat. Mais en amont, cette tradition républicaine a été, encore une fois, l’occasion d’un accrochage avec les photographes de l’Elysée.

«La com de l’Elysée a décidé d’autoriser seulement un pool : une agence de presse, un magazine et un quotidien, en l’occurrence le Figaro, raconte le photographe Laurent Troude, qui travaille pour Libération. Alors que traditionnellement, tout le monde accède à la photo.»

«En grève»

En signe de protestation, les photographes ont donc refusé de prendre des clichés de l’arrivée des ministres. «On s’est mis de dos et on criait "en grève". Sibeth Ndiaye [qui gérait la communication du candidat et est maintenant aux manettes de celle du président, ndlr] est sortie pour savoir ce qu’il se passait. Elle a finalement autorisé tous les photographes à venir mais a refusé qu’on prenne de photos de la mise en place.»

Or ce sont précisément l’avant et l’après qui intéressent les photographes, se contenter du cliché de la pose officielle ayant bien moins d’intérêt. «On a dit non, mais quand on est arrivés ils étaient déjà positionnés, explique donc Laurent Troude. Mais quand ils ont commencé à se disperser, on a (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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