La photo de campagne de trop de Rachida Dati

Rachida Dati en avril 2012.

Il ne faut pas exploiter l’opinion politique des citoyens sans leur consentement : c’est la petite leçon qu’ont infligée deux réfugiés politiques afghans à Rachida Dati. Dans le cadre de sa campagne pour les municipales dans le VIIe arrondissement parisien, l’élue UMP avait glissé sur son site, mais aussi sur son programme électoral imprimé, une photo tirée d’une manifestation sportive de mai 2010. Y apparaissaient, au milieu d’autres compétiteurs, deux réfugiés politiques afghans arborant des tee-shirts frappés du nom de l’organisme qui les soutient : l’association Pierre Claver. Pas de chance pour Rachida Dati, cette association, spécialisée dans l’intégration des réfugiés politiques, a été fondée par des avocats, en particulier François Sureau. Estimant que Rachida Dati avait imputé aux deux réfugiés une opinion politique sans leur consentement, Me Pujos, l’un des avocats de l’association dont il rappelle «la neutralité politique», a obtenu vendredi de la justice le retrait de la photo du site de campagne. Et chaque distribution constatée d’un tract frappé de cette image coûtera 3 000 euros à Dati. F.Ta. photo Reuters

Retrouvez cet article sur Liberation.fr

Guet-apens meurtrier contre un haut fonctionnaire de Bastia
Imaginaire
Logement de 1,56 m2 : la propriétaire et l'agence condamnées
Une voiture cible de tirs entre Avignon et Marseille, un mort
Un haut fonctionnaire corse assassiné