Philadelphia (France 5) : Saviez-vous que le film culte n'aurait jamais vu le jour sans Tom Hanks ?

En 1990, le réalisateur Jonathan Demme (Le Silence des agneaux) voyage en train entre New York et Boston. Dans le wagon-restaurant, un homme s’installe en face de lui. Le réalisateur se souvient : " Il m’a dit “Bonjour”, s’est présenté et a ajouté : "J’ai le sida." Par réflexe, j’ai eu envie de bondir hors du train. " Après réflexion, il culpabilise et s’interroge sur sa réaction. L’idée de Philadelphia vient de naître dans son esprit.

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Viré parce que séropositif
Mais comment raconter l’ostracisme vécu par les victimes du sida sans sombrer dans le pathos ? Un fait divers, survenu à New York en 1986, va lui donner matière à un bon scénario : Geoffrey F. Bowers, avocat d’affaires chez Baker & McKenzie, a été licencié parce qu’il était touché par le virus. Il poursuit son cabinet en justice, et le fait condamner à 500 000 dollars au terme de sept ans de procédure. Il meurt pendant le procès, très médiatisé. Le scénario du film transpose cette histoire à Philadelphie, où Andrew Beckett, jeune avocat gay et talentueux, est viré sans ménagement par ses employeurs, dès lors qu’ils découvrent sa séropo...

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