Pharaons de l'ombre, monarques nubiens...Ces pharaons ont été injustement oubliés !

Ptolémée et Cléopâtre ont beaucoup fait pour l'archéologie. Grâce aux sonorités communes de leurs noms, Jean-François Champollion a pu percer le mystère de la pierre de Rosette et déchiffrer les premiers hiéroglyphes. L’égyptologie est née ainsi, en 1822, il y a tout juste deux cents ans. La connaissance de cette civilisation allait enfin pouvoir dépasser le cadre des récits bibliques et des chroniques des historiens grecs et romains. Quelques années plus tôt, entre 1798 et 1801, les campagnes napoléoniennes – à grand renfort de pillage – avaient déjà commencé à "révéler" au monde la richesse de cet héritage. L’égyptomanie en était alors à ses premiers frémissements, elle a fini par gagner les livres scolaires, la littérature, le cinéma, la publicité... pour finalement faire partie de nos vies.

Deux siècles plus tard, les pyramides continuent de fasciner, les pharaons ont accédé au rang de stars interplanétaires et le moindre gosse de dix ans maîtrise toutes les subtilités d’un embaumement réussi. Pendant ce temps, loin des projecteurs, archéologues et historiens poursuivent leur travail de fourmis et élargissent le champ du savoir. Peu à peu, derrière cette Égypte familière, trop souvent caricaturée à force d’être simplifiée, s’en dessine une autre, plus mystérieuse. Celle de ces pharaons de l’ombre qui, malgré leurs règnes flamboyants, n’ont pas eu la chance de connaître le destin d’un Toutankhamon, arraché des limbes il y a un siècle par l’archéologue Howard Carter sous les (...)

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