PFL: "Celui qui a pris ce KO, c’est celui qui frappait son ex-femme", les lourdes accusations de Doumbé contre Fernand Lopez

Cédric Doumbé avait un message à faire passer après sa victoire par KO face à Jordan Zebo, au PFL Paris, samedi soir au Zénith. Le combattant de 31 ans a lourdement chargé Fernand Lopez, coach de son adversaire et surtout son ex-entraîneur lors de son passage à la MMA Factory, qu'il accuse de violences conjugales contre son ancienne compagne. Il l'a d'abord accusé sans le nommer, lors de son discours dans la cage : "Vous savez très bien qui a pris ce KO, ce n'est pas Jordan, a-t-il lancé au public. Celui qui a pris ce KO c’est celui qui frappait son ex-femme."

"C’est Fernand Lopez que je combats"

Quelques minutes plus tard, à froid, l'ancien champion de kickboxing est revenu en longueur sur ses accusations et la raison pour laquelle il a décidé de claquer la porte de la MMA Factory : "J’en avais marre de le protéger sans le protéger. C’est plus la victime que je voulais protéger pour ne pas qu’elle soit exposée. C’est le bon moment pour que les gens comprennent pourquoi je suis parti de cette salle, pourquoi je n’aime pas cette personne. Je fais partie de "La Maison des femmes" (une association qui vient en aide aux femmes en difficulté ou victimes de violences), j’ai fait un spot de sensibilisation pour la lutte contre la violence faite contre les femmes. Je suis un fervent défenseur des femmes. Je tenais vraiment à ce que les gens sachent quel est mon deuxième combat. Et finalement mon premier combat. Comme je l’ai dit, ce n’est pas Jordan que je combats, c’est Fernand Lopez que je combats. Ce sont les violences faites aux femmes que je mets KO, c’est celui qui frappait sa femme quand j’étais dans sa salle. Voilà la raison pour laquelle j’ai quitté cette salle."

Lorsqu'on lui demande s'il a été témoin de ces actes de violence, Cédric Doumbé déclare : "C’est quelque chose que j'ai vécu au téléphone en live. J’ai appelé la police et la police est intervenue." Relancé sur le fait que ces accusations vont faire beaucoup de bruit, le combattant français conclut : "C'est la vérité, on peut vérifier auprès de la police."

Article original publié sur RMC Sport