Peut-on léguer ses biens à une personne non membre de sa famille ?

Faire hériter ses frères et sœurs ? Un tiers ? Un enfant ? Faire un héritage sans testament ou plutôt un don de son vivant ? La succession est une affaire complexe et souvent négligée lorsque l’on est en vie. Pourtant, la préparer en amont permet non seulement de partir l’esprit plus tranquille, mais également de rendre la tâche moins ardue aux donateurs. Un entretien avec un notaire permet de mieux connaître les droits de en matière de donation, qu’il existe ou non des liens de parenté, et qu’il s’agisse de biens immobiliers ou mobiliers.

Lorsque l’on est marié, que l’on a des enfants, une famille, la question de la succession et des bénéficiaires se règle facilement en raison du lien de parenté. Cependant, quand la personne qui vient de décéder est sans famille, célibataire, les règles de donation sont bien précises, même lorsqu’il est seulement question d’une somme d’argent. Sans testament, les bénéficiaires sont les parents par défaut. Dans le cas où ils sont décédés, ce sont les frères, les sœurs, nièces et neveux qui héritent. Lorsqu’il n’y a pas ou plus de famille proche, le notaire se charge de retrouver une tierce personne, soit un parent plus éloigné de la famille, que ce soit du côté paternel ou maternel. Il n’est donc pas impossible qu’un cousin germain devienne le principal héritier.

Il est tout à fait possible de léguer sa maison à une personne sans avoir de lien de parenté avec elle, à un tiers comme un ami par exemple, mais cela se fait sous certaines conditions, (...)

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