"Peut-être la décision la plus difficile de ma vie": Marion Maréchal explique son soutien à Éric Zemmour

L'ancienne élue du Front national a officialisé dimanche son soutien au candidat de Reconquête, au grand dam de sa tante, Marine Le Pen.

Elle se dit convaincue qu'il sera qualifié au second tour. Marion Maréchal, invitée ce mardi soir de BFMTV, est revenue sur son choix d'apporter son soutien à Éric Zemmour pour l'élection présidentielle d'avril prochain. Une décision prise au détriment de Marine Le Pen, sa tante, et de son ancienne famille politique, le Front national devenu depuis le Rassemblement national.

"Cela a peut-être été la décision la plus difficile de ma vie", a estimé la directrice de l'Issep, assumant ce choix politique "vis-à-vis de la France et des Français". "Je ne rentrerai pas dans le personnel parce que ce n'est pas la bonne manière d'aborder les choses et je ne crois pas que ce soit ce que les Français attendent dans cette histoire", a-t-elle ajouté, face à Yves Calvi.

Marion Maréchal, qui réfute toute motivation d'"embêter tata", a toutefois indiqué qu'elle voterait "sans aucune hésitation" pour sa tante en cas de nouveau second tour entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron.

"Je ne suis pas une caution"

La candidate du Rassemblement national, en déplacement dans le Gard samedi dernier, a déploré que "la pauvre Marion" soit "transformée en sorte de bouée de sauvetage d'une campagne qui est en train de s'effondrer sur elle-même". Selon les derniers sondages, le candidat de Reconquête talonne Valérie Pécresse mais reste derrière Marine Le Pen en terme d'intentions de vote.

"Je ne suis pas une caution. Je ne suis pas une bouée de sauvetage comme j'ai entendu dire... Je ne me suis pas vendue pour un plat de lentilles ou de l'argent, je n'ai pas négocié de place. Je réfute totalement tous ces termes", a répondu l'ancienne députée.

Également interrogée sur les récentes accusations relayées dans Mediapart d'agressions sexuelles et de comportements inappropriés visant son candidat, Marion Maréchal affirme n'avoir jamais été témoin de tels faits provenant d'Éric Zemmour. "Je ne vois à travers l'homme politique rien qui justifie le procès en misogynie qu'on lui prête aujourd'hui", a-t-elle enfin répondu.

Article original publié sur BFMTV.com

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