Perte d’attractivité des universités : qui veut (encore) venir étudier en France ?

Le nombre d'étudiants étrangers qu'elle recrute augmente moins rapidement que la moyenne mondiale, et leur part dans la population étudiante française totale diminue légèrement (-1 % entre 2014 et 2019). Passée de la troisième à la sixième place dans le classement des pays d'accueil, la France se fait doubler par des pays non anglophones, comme l'Allemagne et la Russie. Si au cours de la dernière décennie le nombre global d'étudiants en mobilité internationale s'est considérablement accru (en moyenne de 5,5 % par an), cette augmentation a surtout concerné la Chine, la Russie et autres pays hors zone OCDE, c'est-à-dire les pays du Sud.