"Ces personnes se croient justicières": l'ex-mari de MavaChou dénonce le harcèlement qu'il subit
Il veut "garder le contrôle". Adrien Czajczynski, l'ex-mari de Maëva Frossard, connue sur les réseaux sociaux sous le pseudo de MavaChou, a pris la parole dans Le Parisien ce jeudi afin de dénoncer le harcèlement qu'il subit sur les réseaux sociaux. Il est mis en cause par de nombreux internautes depuis le suicide en décembre 2021 de Maëva Frossard.
Cette femme de 32 ans, mère de quatre enfants et connue pour relater depuis des années son quotidien en vidéo, avait déposé plainte juste avant son décès contre son ex-mari et contre X pour harcèlement moral et provocation au suicide.
Le parquet d'Epinal a ouvert une information judiciaire contre X pour "harcèlement ayant poussé au suicide" après le décès de Maëva Frossard. Dans le cadre de l'enquête, l'ex-mari de la youtubeuse, également connu sur les réseaux sociaux, a été auditionné et n'a pas fait l'objet de poursuites, avait indiqué le parquet en mars 2022.
Un site pour montrer les insultes qu'il reçoit
Adrien Czajczynski a lancé un site où il répertorie les insultes qu'il reçoit en ligne. Auprès du Parisien, il a fustigé des personnes qui "se croient justicières" et "se disent témoins". "En réalité, elles ne voient qu’à travers des images", a-t-il ajouté.
Sa femme, Laura, a également témoigné auprès du quotidien. "On veut rétablir la vérité. Les personnes qui demandent justice pour Maëva harcèlent elles-mêmes. Leur combat ne peut pas être crédible", a-t-elle affirmé.
Adrien Czajczynski prêt à "assumer" ses torts devant la justice
Adrien Czajczynski assume également avoir "fait des choses qui peuvent être répréhensibles" et assure l'avoir admis devant les enquêteurs. Des internautes, mais aussi le compagnon de Maëva au moment de son décès, jugent qu'il a alimenté le cyberharcèlement subi par l'influenceuse depuis leur séparation en 2019, par les critiques qu'il émettait lui-même en ligne à son égard.
"J’ai reconnu des comportements que j’ai eus sous la colère ou l’impulsivité face à l’injustice que je ressentais vis-à-vis de la partie adverse. Si je dois les assumer, je les assumerai devant la justice", a-t-il expliqué.
"Mais je ne serai pas seul sur le banc des accusés. Il y a beaucoup de personnes qui sont largement concernées par le drame qui s’est passé", a également dit le vidéaste.
Sur son site, Adrien Czajczynski affirme aussi que "des plaintes ont été déposées" de sa part depuis 2020 pour ce cyberharcèlement.