Quand une personnalité est incarcérée, pourquoi parle-t-on, à tort, de quartiers VIP en prison?

Lorsqu'une personnalité est incarcérée – comme Patrick Balkany l'a été en 2019 –, on entend souvent parler de "quartier VIP". Il y avait bien un quartier à la Santé où étaient placés les détenus célèbres. Mais, depuis la réouverture de la maison d'arrêt en janvier après quatre ans de travaux, il n'existe plus. A la place, il existe une zone de 30 places, isolée du reste de la détention, destinée aux "personnes vulnérables". Pas forcément des gens connus, mais des prisonniers dont la sécurité serait menacée au contact du reste de la population pénale.

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Encellulement individuel respecté

En ce moment y séjournent par exemple les policiers condamnés pour viol dans l'affaire du 36, quai des Orfèvres, ou encore une personne mise en cause pour une infraction à caractère sexuel.

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Seule différence : la règle de l'encellulement individuel est respectée. Pour le reste, Patrick Balkany et ses voisins de cellule ont connu les mêmes conditions que les autres détenus de la maison d'arrêt : cellules de 9 mètres carré, promenades, téléphone fixe et douche.

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