Percée contenue des eurosceptiques

En France, selon les résultats définitifs, le Rassemblement national conduit par Jordan Bardella arrive en tête avec 23,31 % des scrutins et 200 000 voix de plus que le parti du président Emmanuel Macron. Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national : "L'effacement des vieux partis et la bipolarisation Rassemblement national - En marche, confirme le nouveau clivage, nationaux - mondialistes, qui domine maintenant notre vie politique et qui se met en place de manière durable Après 6 mois de crise sociale ponctuée par les manifestations des Gilets jaunes, La République en Marche d'Emmanuel Macron réunit 22,41 % des voix et limite à 0,9 point l'écart avec le Rassemblement national. De son côté, le leader nationaliste italien Matteo Salvini enregistre une nouvelle victoire : la Ligue sort en tête avec environ 30 % des voix. C'est de loin le meilleur score jamais enregistré par le parti de Matteo Salvini lors d'un scrutin national. Matteo Salvini, vice-premier ministre italien : "Non seulement la Ligue est le premier parti en Italie, mais Marine Le Pen est le premier parti en France et au Royaume-Uni Nigel Farage est le premier... Donc Italie, France, Angleterre. C'est le signe d'une Europe qui change." À Budapest, le parti souverainisme du premier ministre Viktor Orban est crédité d'une écrasante victoire avec plus de 52 % des suffrages et devance de 35 points l'opposition de centre gauche. Nette victoire également pour les conservateurs polonais au pouvoir : environ 46 % des bulletins pour le parti Droit et Justice, soit 9 points de plus que la Coalition européenne. La tonalité est différente en Allemagne l'extrême droite est à 10 %, loin derrière les conservateurs d'Angela Merkel qui sortent en tête tout en signant le pire résultat de leur histoire. De leur côté, les Verts allemands arrivent en deuxième position avec 20 % des voix, soit le double qu'en 2014.