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Le Pentagone se dit menacé par le changement climatique

Vue aérienne du Pentagone, ministère américain de la Défense à Arlington.

Mardi, un haut gradé de l’armée américaine a déclaré au Sénat que le réchauffement climatique est une menace pour le Pentagone, rapport à l’appui.

L’amiral Philip Davidson, interrogé par le Sénat lors de la commission sur les forces armées, a affirmé des faits établis par un rapport du Pentagone publié en janvier : le réchauffement climatique met en péril la majorité des bases militaires sur le sol américain. Ces risques se matérialisent par des inondations récurrentes, des feux de forêt, des désertifications, des sécheresses ou par la fonte du permafrost. «La manifestation immédiate» de cette menace «est le nombre de désastres écologiques qui sont en train d’arriver» a ajouté l’amiral lors de cette audience. Ce document tire la sonnette d’alarme et dresse une liste de 79 bases de l’armée de terre, de l’air ou de la marine qui pourraient être touchées par différentes menaces environnementales.

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De multiples menaces

Plus de deux tiers des 79 bases sont menacées par des inondations récurrentes qui peuvent être le résultat de phénomènes météorologiques extrêmes. Comme ce fut le cas lors de l’Ouragan Michael d’octobre 2018 qui inonda la base aérienne de Tyndall en Floride, où les dégâts ont été estimés à plus de 5 milliards de dollars. Mais le rapport se penche aussi sur la future augmentation du niveau de la mer qui pourrait inonder les bases proches des côtes, comme la base navale de l’île de Guam, avant poste stratégique dans le pacifique.

Autre danger qui plane sur plus de la moitié de ces bases : les feux de forêt. Ils sont de plus en plus importants et ravageurs pour les populations vivant dans des régions comme la Californie. En plus de mobiliser des soldats pour protéger les populations, ces feux peuvent aussi atteindre les bases militaires. En 2016 un incendie causé par des exercices militaires avait calciné plus de cinq mille hectares de la base de Vandenberg en Californie. Ces feux peuvent (...)

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