"Penser à l’avenir": Gérald Darmanin annonce le lancement de son mouvement, baptisé "Populaires"
Lors de sa rentrée politique à Tourcoing ce dimanche 29 septembre, Gérald Darmanin a annoncé la création d'un "nouveau lieu de réflexion" appelé "Populaires".
L'ex-ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a réuni son entourage politique à Tourcoing ce dimanche 29 septembre pour sa rentrée. Comme attendu, le maire de la ville du Nord s'est tourné vers "les plus modestes", en allant jusqu'à annoncer la création d'un mouvement, appelé "Populaires".
“Je vous propose, au sein d’un nouveau lieu de réflexion, que tout le monde peut rejoindre, de prendre le temps de penser à l’avenir”, a déclaré Gérald Darmanin devant quelque 500 personnes .
Un mouvement qui s'appellera “Populaires”, a-t-il précisé devant notamment Édouard Philippe et Élisabeth Borne, "comme pour nous rappeler chaque jour, que seules les inspirations du peuple comptent".
L'ancien locataire de la place Beauvau a parlé d'une "rupture" entre le bloc central et les "personnes modestes, les Français populaires".
“Cette rupture sociologique doit profondément réveiller notre conscience”, a-t-il ajouté. "Nous ne pouvons pas laisser la France populaire nous ignorer et nous-même ignorer la France populaire".
"Le travail ne paye plus"
Gérald Darmanin a aussi consacré du temps lors de son discours au "déterminisme social qui touche de plein fouet les familles populaires".
"Le rôle du bloc central que nous représentons est de prendre à bras-le-corps la lutte contre le déterminisme social, poison qui nous touche car il rend impossible l’espoir", a-t-il souligné.
Répétant à plusieurs reprises que "le travail ne paye plus", il a par ailleurs proposé au gouvernement de Michel Barnier "de créer au plus vite le versement unique social".
"Grâce au système de retenue à la source, on pourrait désormais verser en une seule fois toutes les aides sociales auxquelles chaque personne est éligible - tout en les limitant à 75% du SMIC pour que, jamais plus, ne pas travailler rapporte autant que de l’effort de travailler", s'est exclamé le maire de Tourcoing appelant à parler de "préférence aux travailleurs plutôt que de parler de préférence nationale".
L'occasion pour lui d'affirmer qu'ils "seront nombreux à ne pas soutenir un gouvernement qui voudrait augmenter les impôts”.
"Cela serait contraire à tout ce que nous avons fait de positif pour les Français", a-t-il mis en garde.
"J'entends qu'elle ne concernerait, cette hausse d'impôts, que les plus aisés des Français, mais l'argent des plus aisés doit aller dans la création d'emplois, pas dans les caisses publiques", a plaidé l'ancien ministre.