En Pennsylvanie, Harris et Trump jettent leurs dernières forces dans la campagne

Le candidat républicain, Donald Trump, le 4 novembre 2024, à Pittsburgh (Pennsylvanie).

Un “Donald Trump sinistre” et une “Kamala Harris optimiste”. Les deux candidats à la présidentielle américaine ont clôturé lundi 4 novembre leur campagne “dans des atmosphères très différentes”, relate The New York Times.

Le républicain, “qui arrive au terme d’un marathon épuisant qui a débuté en 2023, semblait visiblement las, luttant contre la fatigue devant des foules apathiques”, souligne le quotidien. Trump a répété que “le pays était au bord de la ruine”, “agitant le spectre d’une immigration incontrôlée”.

“Encore fraîche après un sprint de trois mois”, son adversaire démocrate a de son côté “lancé un appel à l’unité” devant des “supporteurs énergiques”, raconte le quotidien. “L’élan est de notre côté”, a-t-elle notamment lancé lundi, en promettant aux Américains de soutenir la classe moyenne et de rétablir le droit fédéral à l’avortement.

“Tout va se jouer en Pennsylvanie”

“Bien que les messages des deux candidats à la présidentielle divergent fortement, ils se sont presque rejoints géographiquement, tous deux ayant passé une grande partie de la journée de lundi en Pennsylvanie”, l’État le plus convoité de la course à la présidentielle, note le Los Angeles Times. Véritable arbitre de l’élection, le Keystone State “octroie 19 grands électeurs au vainqueur, soit plus que n’importe lequel des autres États les plus disputés cette année”, rappelle le quotidien californien.

“Il me semble assez évident que tout va se jouer en Pennsylvanie”, a déclaré Charlie Gerow, un stratège républicain, au Boston Globe. “La preuve, c’est que les deux candidats ont passé énormément de temps ici dans les dernières heures de la campagne.” Mais en se concentrant uniquement sur la Pennsylvanie lundi, alors que Trump s’est aussi rendu dans le Michigan et en Caroline du Nord, “Harris a montré qu’elle était plus inquiète que lui” concernant sa victoire dans le Keystone State, analyse Gerow. “Je pense que cela montre que Trump a de l’avance en Pennsylvanie. Je me suis rendu plusieurs fois dans cet État, et mon instinct me dit qu’il est en bonne position.”

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