Pendant que vous dormiez. Mort de Bouteflika, bavure à Kaboul et remaniement en Argentine : les informations de la nuit

Mort de l’ex-président algérien Abdelaziz Bouteflika. Président de l’Algérie de 1999 à 2019, Abdelaziz Bouteflika est mort vendredi à l’âge de 84 ans, deux ans après avoir été chassé du pouvoir par un mouvement populaire, rapporte le site TSA-Tout sur l’Algérie. Après vingt ans à la tête du pays, et malgré un accident vasculaire cérébral (AVC) en 2013, Bouteflika prétendait briguer un cinquième mandat de chef de l’État. Une provocation de trop, pour les Algériens. Il avait été “forcé à la démission le 2 avril 2019 sous la pression du Hirak populaire et de l’armée, après près de deux mois de manifestations populaires pacifiques d’une ampleur inédite en Algérie”, rappelle TSA. Cloué dans un fauteuil roulant, il s’était depuis retranché dans sa résidence médicalisée de Zeralda, à l’ouest d’Alger. Né et élevé au Maroc, Bouteflika avait fait ses armes dans l’ombre de Houari Boumediene, avant de devenir ministre dans plusieurs gouvernements dans les années 60 et 70. Écarté du pouvoir, il s’exile de 1981 à 1987. Il sera finalement élu président en 1999 avec l’aide de l’armée, et s’emploiera avec succès à pacifier un pays ravagé par la guerre civile, avec deux lois d’amnistie (1999 et 2005).

L’armée américaine reconnaît avoir commis une bavure “tragique” à Kaboul. Les frappes américaines, le 29 août dernier à Kaboul, contre un véhicule soupçonné d’abriter des explosifs du groupe jihadiste État islamique-Khorasan, n’étaient pas justifiées et les dix civils – dont sept enfants – tués dans l’opération étaient innocents, a reconnu vendredi l’armée américaine. “Ces frappes ont été menées avec la conviction sincère

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