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Pence va encourager l'armée vénézuélienne à abandonner Maduro

Le vice-président des Etats-Unis, Mike Pence, va annoncer mardi de nouvelles mesures destinées à encourager l'armée vénézuélienne à tourner le dos au président vénézuélien en exercice Nicolas Maduro, a déclaré à Reuters un haut représentant de l'administration américaine. /Photo prise le 26 avril 2019/REUTERS/Leah Millis

WASHINGTON (Reuters) - Le vice-président des Etats-Unis, Mike Pence, va annoncer mardi de nouvelles mesures destinées à encourager l'armée vénézuélienne à tourner le dos au président vénézuélien en exercice Nicolas Maduro, a déclaré à Reuters un haut représentant de l'administration américaine.

Alors qu'une tentative de soulèvement orchestrée par le chef de file de l'opposition et président autoproclamé du Venezuela, Juan Guaido, a échoué la semaine dernière (), Mike Pence va aussi avertir le régime de Maduro que les Etats-Unis se préparent à imposer des sanctions contre 25 juges supplémentaires de la Cour suprême, a ajouté ce représentant, s'exprimant sous couvert d'anonymat.

Lors d'un discours qu'il prononcera dans l'après-midi depuis le département d'Etat, à Washington, le vice-président américain offrira aussi de l'aide aux réfugiés vénézuéliens qui ont fui le pays d'Amérique latine.

Juan Guaido se heurte à un mur depuis qu'il a été reconnu en janvier comme président légitime du Venezuela par la plupart des pays occidentaux, Etats-Unis en tête, et par plusieurs voisins du Venezuela, comme le Brésil et la Colombie.

Le chef de l'opposition vénézuélienne a affirmé mercredi que Nicolas Maduro ne disposait plus du soutien de l'armée, mais rien n'indique cependant pour l'heure que les généraux aient changé de camp.

Outre l'armée, Nicolas Maduro peut compter sur le soutien de la Russie, de la Chine, de Cuba ou de la Turquie.

Des responsables américains ont déclaré par le passé que le haut commandement de l'armée dialoguait avec la Cour suprême et avec des représentants de l'opposition pour organiser le départ de Maduro. Des militaires demanderaient des garanties sur leur maintien en fonction lors de la période de transition qui s'ouvrirait si le chef d'Etat était déposé.

(Roberta Rampton; Jean Terzian pour le service français)