Le Pen veut être la "présidente du quotidien", Macron se "saisir de la question écologique"
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"Un autre choix est possible", a affirmé Marine Le Pen en entamant comme "présidente du quotidien" son débat de second tour jeudi face à Emmanuel Macron, président sortant, qui a souhaité "se saisir de la question écologique" et de "rendre l'Europe plus forte".
Les deux candidats à la présidentielle se sont serrés la main en arrivant sur le plateau de TF1 et France 2 pour une joute qui est animée par les journalistes Gilles Bouleau et Léa Salamé.
S'adressant au "peuple" français, la candidate du Rassemblement national, qui portait une veste bleu marine, a affirmé l'avoir "vu souffrir, s'inquiéter d'un déclassement, d'une sorte de précarité" et "s'inquiéter aussi de l'avenir".
"Les peurs, les inquiétudes sont là"
"Un autre choix est possible, fondé sur le respect, fondé sur le bon sens", a-t-elle promis, en se présentant comme "la présidente du régalien, c'est-à-dire de la renaissance démocratique des protections collectives, de la liberté, de la souveraineté, et puis de sa sécurité", et la "présidente du quotidien, de la valeur travail, du pouvoir d'achat, de l'école".
Son adversaire a estimé que ce débat était "un moment important", qui "permet aussi la clarification sur nos projets", rappelant avoir "traversé ensemble" la crise sanitaire et "le retour de la guerre sur le sol européen".
"Les peurs, les inquiétudes sont là", a admis le président sortant, qui portait une veste bleue, en promettant de "rendre notre pays plus indépendant et plus fort par son économie, par le travail, par la recherche, l'innovation, par sa culture".
"Notre France sera plus forte si elle sait se saisir de la question écologique" et "rendre l'Europe plus forte", a-t-il affirmé.