Peinture, sculpture... Sarah Bernhardt, une artiste aux mille et un talents
On la présente comme un "monstre sacré" de la comédie - expression empruntée à Jean Cocteau. Et elle l’était, comme le montre le nouveau film de Guillaume Nicloux Sarah Bernhardt, La Divine, en salle ce mercredi.
Mais en dehors du théâtre, Sarah Bernhardt aimait s'adonner à d’autres arts : la peinture et la sculpture.
Dès son jeune âge, elle est poussée par sa mère pour apprendre le dessin. Elle réalise ses premières œuvres peintes et sculptées dans les années 1860, puis suit les cours de plusieurs grands professeurs dont le peintre belge Alfred Stevens. L’homme la prend également pour modèle, et réalise au moins cinq portraits d’elle, dont un la représentant en train de peindre. Elle découvre la sculpture avec Mathieu-Meusnier et Jules Franceschi, sur les bancs de la prestigieuse académie Julian.
La surdouée fréquente des grands noms dont Alphonse Mucha pour qui elle pose maintes fois pendant six ans.
Une fois ses propres talents développés, elle commence à exposer à partir de 1874. Ses œuvres sont présentées avec succès au Salon, puis en 1900 à l’Exposition universelle. Sa maîtrise des bustes fait parler d’elle.
Alors que sa carrière au théâtre bat son plein, ses admirateurs lui reprochent de se consacrer un peu trop à ses autres passions. Émile Zola en personne écrit dans Le Naturalisme au théâtre, en 1881 : "Voilà que, non content de la trouver maigre et de la déclarer folle, on voudrait réglementer l’emploi de ses journées. […] Qu’on fasse une loi tout de suite pour empêcher (...)
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