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Attentats de Boston : la peine de mort pour Djokhar Tsarnaev

Image fournie par la justice américaine, présentée aux jurés à Boston le 23 mars 2015, de Djokhar Tsarnaev

Le jury du procès des attentats du marathon de Boston a délibéré ce vendredi.

La mort par injection létale. Après trois mois de procès, Djokhar Tsarnaev, l’auteur des attentats de Boston au printemps 2013, a été condamné à la peine capitale par un jury populaire. Les douze jurés – sept femmes et cinq hommes – devaient être unanimes pour imposer la peine de mort au jeune homme de 21 ans. A la lecture du verdict, trois d’entre eux ont fondu en larmes, tout comme certains proches de victimes, présents dans la salle du tribunal de Boston. Comme à son habitude, l’accusé, lui, est resté impassible.

Obtenu au terme de quatorze heures de délibération, ce verdict marque l’échec de la stratégie de la défense, dont l’unique objectif était d’éviter à son client la peine de mort. Dès l’ouverture du procès, les avocats de Tsarnaev avaient choisi de reconnaître sa culpabilité et de se focaliser sur d’éventuelles circonstances atténuantes, espérant convaincre ainsi les jurés d’opter pour la seconde option: la prison à vie sans possibilité de remise de peine.

Unanimité du jury

Ces dernières semaines, la défense du jeune Américain d’origine tchétchène a tenté – en vain – de le dépeindre comme un «enfant perdu». Un adolescent manipulé par son frère aîné Tamerlan, présenté comme le cerveau des attentats qui avaient fait trois morts et 265 blessés le 15 avril 2013. Sur les douze jurés, trois ont certes conclu que Djokhar était sous l’influence de Tamerlan. Trois ont également estimé que le plus jeune des deux frères n’aurait pas commis les attentats sans son frère aîné. Mais au moment de prendre la décision finale, le jury a opté à l’unanimité pour la peine capitale.

Dans leur décision, les jurés ont approuvé les circonstances aggravantes mises en avant par l’accusation, à commencer par l’absence de regrets de la part de Djokhar Tsarnaev. Une seule fois, en dix semaines de procès, l’accusé a laissé transparaître un peu d’émotion. Quelques larmes, rapidement essuyées, alors qu’une tante (...)

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