Publicité

La peine de mort confirmée contre Dylann Roof, le tueur raciste de Charleston

La Cour d’appel a confirmé la condamnation à mort, aux Etats-Unis, de Dylann Roof, suprématiste blanc responsable du massacre de l'église de Charleston en 2015.

Condamné à mort en 2017 pour crime de haine, Dylann Roof avait fait appel en janvier 2020. Le tribunal vient de confirmer la peine capitale à son encontre alors que ses avocats plaidaient les troubles psychologiques. Le jeune homme, suprématiste blanc, a tué neuf Afro-Américains dans une église noire de Charleston, en Caroline du Sud le 17 juin 2015. Lors de ses aveux face au FBI, Dylann Roof, qui avait alors 21 ans, a expliqué avoir choisi l'Emanuel African Methodist Episcopal Church parce qu’elle était l’église noire la plus ancienne de l’Etat. «Je n'ai pas versé une larme pour les innocents que j'ai tués», a-t-il écrit en prison.

A lire :Dylann Roof condamné à mort : "Le diable est en lui"

Pour tenter de faire annuler sa peine de mort, les avocats du meurtrier ont expliqué qu’il avait été autorisé, à tort, à se représenter lui-même durant son procès, cachant délibérément les preuves concernant sa santé mentale. Le meurtrier avait en effet refusé la tactique de défense de son équipe d’avocats qui souhaitaient le présenter comme troublé mentalement. «Ils sont diaboliques, ils sont la bouche de l’enfer et des menteurs», avait-il dit à sa mère à l’époque. Selon ses avocats aujourd’hui, il a refusé de plaider les problèmes psychologiques parce qu’il vivait «sous l’illusion qu’il serait sauvé de prison par des nationalistes blancs - mais seulement, bizarrement, s'il gardait sa déficience mentale hors du domaine public». Au cours de son procès, Dylann Roof n’a pas cherché à éviter la peine de mort ni à se défendre, expliquant simplement «que quiconque déteste quelque chose à une bonne raison pour ça».

La Cour d’appel a estimé cette semaine que la justice n’avait pas commis d’erreur lorsqu’elle a déclaré qu’il était(...)


Lire la suite sur Paris Match