Dans ce pays, s'évader de prison est un "droit", mais pourquoi ?
Voilà un pays où Michael Scofield ou plus récemment le Joker auraient sans doute préféré être incarcérés, du moins s'ils existaient ! En Belgique, l'évasion d'une prison, même réussie, ne conduit pas à des sanctions pénales supplémentaires. Un détenu qui s'échappe peut donc, selon la loi, ne pas être poursuivi pour cet acte en lui-même, à moins qu’il n’utilise la violence ou commette d’autres infractions durant sa fuite. Un traitement presque "bienveillant" de l’évasion qui intrigue et suscite régulièrement des débats, d’autant plus que d’autres pays, comme la France, n’hésitent pas à sanctionner sévèrement cet acte. Alors, pourquoi la Belgique fait-elle figure d'exception ?
La législation belge en matière d'évasion trouve son origine dans les idées romantiques et post-révolutionnaires du XIXe siècle. À cette époque, la privation de liberté était perçue comme une atteinte fondamentale à l’essence de l’humanité. "L'idée même d'enfermer une personne est contraire à sa nature profonde, et il n'est pas surprenant qu’un détenu aspire à la liberté, tant qu'il n’emploie pas la violence", souligne l'avocat belge Pierre Chomé à RTBF. En d'autres termes, la loi belge reconnaît implicitement le droit à l’homme de chercher à échapper à l’enfermement. Un prisonnier qui profite d’une faille dans le système pour s’échapper, que ce soit en escaladant un mur ou en profitant de l’inattention d’un gardien, ne peut pas être puni pour ce seul fait. En revanche, tout acte criminel commis lors de l’évasion, (...)
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