"Notre pays est en guerre": Conor McGregor visé par une enquête après des tweets haineux en marge des émeutes à Dublin
"Si le gouvernement n'assure pas la sécurité, je le ferai". La star du MMA, Conor McGregor, est sous le coup d'une enquête pour "incitation à la haine en ligne" par les services de police irlandais après plusieurs tweets polémiques publiés en marge des émeutes anti-migrants qui ont éclaté à Dublin jeudi dernier.
"Il y a un grave danger parmi nous en Irlande qui ne devrait jamais se trouvait ici en premier lieu", avait notamment lancé le combattant en réaction à l'aggression au couteau de trois enfants par un homme atteint de troubles mentaux, jeudi 23 novembre. Et si la rumeur autour de l'origine étrangère de l'assaillant avait couru très rapidement sur les réseaux sociaux, provoquant une vague de violences inédites dans le pays, McGregor s'est montré très critique à l'égard des dirigeants irlandais et de la politique migratoire du pays.
"Notre pays est en guerre"
Dans un contexte d'inquiétude croissant autour de la propagation des discours de haine sur les réseaux sociaux à la suite des émeutes anti-migrants qui ont secoué la capitale irlandaise, la "Garda" vise de nombreuses déclarations du combattant de l'UFC qui accuse le laxisme du gouvernement et énumère une série de crimes prétendument commis par des étrangers.
"Aucune action ! Tout est de votre faute ! De nos frontières poreuses aux fraudes à l'allocation jusqu'à l'état pitoyable de nos services de santé mentaux, en passant par les flammes qui ravagent notre pays", a tweeté le combattant, aux 10 millions de followers sur X, en visant le vice-Premier ministre irlandais, Micheál Martin.
"Notre pays est en guerre (...) S'ils n’agissent pas rapidement pour garantir la sécurité de l’Irlande, je le ferai", a même lâché l'ancien champion de l'UFC dans plusieurs posts. Un ensemble de déclarations qui ont fait réagir le vice-premier ministre irlandais qui les a qualifiées "d'incitations à la haine absoluement honteuses et innacceptables".
Le combattant qui fait l'objet d'une enquête a toutefois tenu à condamner les émeutes et une violence "qui ne résoudrera pas le problème", tout en appelant au "changement" dans le pays. Au début du mois de novembre, après la condamnation de l'ouvrier slovaque Jozef Puska pour le meurtre d'une enseignante dans la ville de Tullamore, McGregor avait déjà appelé à "de sérieuses réformes politiques" concernant "les lois immigrations" et le processus d'accord du "statut de réfugié".