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Le patron du syndicat Alliance demande que les policiers soient « sécurisés juridiquement »

BERTRAND GUAY / AFP

L’année 2023 a été marquée par les nombreuses manifestations et émeutes qui ont éclaté à travers la France, notamment après la mort du jeune Nahel, tué par un policier à la suite d’un refus d’obtempérer. Ces derniers mois, les forces de l’ordre ont été en première ligne. Dans une interview accordée au Parisien, jeudi 9 novembre, Fabien Vanhemelryck, le patron du syndicat de police Alliance, a exigé qu’à l’avenir les fonctionnaires soient « sécurisés juridiquement ».

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Fabien Vanhemelryck a notamment évoqué la loi du 28 février 2017, qui a pour but de « prévoir des dispositions aux forces de l'ordre d'être juridiquement plus assurées lorsqu'elles ont à faire usage de leurs armes ». Une loi vivement critiquée par ses détracteurs, mais qui « répond à un besoin de lutter contre l’augmentation de certaines infractions graves », a défendu Fabien Vanhemelryck.

« Lorsque les policiers emploient la force, ils [y] sont contraints »

Le patron du syndicat Alliance a défendu ses propos, expliquant que les refus d’obtempérer ont « drastiquement augmenté » en dix ans, passant de 19 000 en 2012 à 26 000 en 2022. Une situation de plus en plus tendue qui peut parfois obliger les agents à faire usage de leur arme. « Les policiers doivent donc faire usage de la force légitime quotidiennement sur le plan national », a-t-il soutenu, ajoutant que « plus de 12 000 » policiers avaient été blessés cette année.

Alors que l’agent qu...


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