Patrimoine mondial de l’Unesco : pourquoi Nîmes a toutes ses chances
Le théâtre antique d'Orange, le pont du Gard, les monuments romains d'Arles… Tous sont inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco. Mais, allez comprendre, pas les exceptionnels monuments romains de Nîmes. Recalé à une voix près en 2018, le dossier nîmois sera de nouveau examiné en septembre prochain par le Comité du patrimoine mondial, en Arabie saoudite.
Objectif : rejoindre le club prestigieux des 49 sites inscrits en France et les 1 125 monuments dans le monde. Voici pourquoi, cette fois, le dossier a toutes les chances de passer :
• Une candidature plus claire
Intitulé « L'Antiquité au présent », le dossier présenté par Nîmes lors de la précédente tentative souffrait, selon ses détracteurs, d'un manque de lisibilité : plutôt que les monuments romains eux-mêmes, c'était l'influence stylistique et urbanistique de ces monuments sur la ville depuis le XVIIIe siècle qui était mise en avant.
En se concentrant sur un seul monument, Nîmes propose un dossier plus clair à l'Unesco. © Guillaume Bonnefont
Cette fois, droit au but : c'est un monument et un seul, la Maison carrée, qui est mis en avant !
• Un monument exceptionnel
« Des châteaux il y en a beaucoup, mais il n'y a qu'une Maison carrée », résume le nouveau délégué permanent de la France à l'Unesco, Philippe Franc. Il y a eu, dans tout l'Empire romain, de multiples temples élevés, comme la Maison carrée, pendant le règne de l'empereur Auguste (27 av. J.-C.–14 apr. J.-C.).
L'ambassadeur délégué permanent de la [...] Lire la suite