Patrick Montel – JO de Tokyo : Lilly King, la reine de l’intox... intoxiquée

Lilly King a obtenu la médaille de bronze.
Lilly King a obtenu la médaille de bronze.

Lilly King ne sera pas la première femme de l?histoire à conserver son titre olympique sur 100 mètres brasse. Au centre aquatique olympique de Tokyo, Lilly a trouvé à qui parler. Contrairement à l?accoutumée, la reine de l?intox n?est pas parvenue à déstabiliser toutes ses adversaires. L?Américaine a dû se contenter d?une médaille de bronze devancée par la Sud-Africaine Tatjana Schoenmaker et par sa compatriote Lydia Jacoby, une gamine de 17 ans qui lui succède au palmarès. Au Japon, « Killer Lilly » s?est fracassée contre un iceberg.

Avant la finale, Jacoby, originaire de Seward en Alaska, avait pourtant annoncé la couleur. « Plus la pression est forte, plus je trouve en moi des ressources pour l?emporter. » King se consolera peut-être en constatant que Yuliya Efimova, sa meilleure ennemie, a été reléguée à la 5e place. Lilly et Yuliya, c?est un remake de la guerre froide, la période de fortes tensions politiques existant entre les États-Unis et l?URSS, durant la seconde moitié du XXe siècle. Le conflit larvé entre les deux nageuses est plus récent. Il date des jeux de Rio en 2016. Avant la demi-finale du 100 mètres brasse, Lilly, alors âgée de 19 ans, dénonce en conférence de presse la présence d?une dopée. Elle vise sans la nommer Efimova, qui, malgré un contrôle positif au mois de mars, a été autorisé à nager. L?athlète russe réalise le meilleur temps des demies et brandit son index dans le bassin en guise de réponse. King qui a suivi la course dans les [...] Lire la suite