Patinage : la fédération française tourne la page Péchalat et revient aux années Gailhaguet

Alors qu’elle était à peine sortie du tumulte, la Fédération française des sports de glace (FFSG) refait parler d’elle. L’élection à la présidence a consacré une personnalité inconnue des couloirs, Gwenaëlle Noury, présidente du petit club de Lorient, victorieuse avec 52,3 % des suffrages (émanant des présidents de club). Mais en creux se dessine surtout le retour au cœur du ­réacteur de Didier Gailhaguet, président presque sans discontinuer de 1998 à 2020, qui a défriché le terrain pour appuyer la candidate novice face à la ­sortante Nathalie Péchalat.

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Pour Péchalat, c'est la « honte intersidérale »

Contraint à la démission à la suite des révélations sur les violences sexuelles dans le patinage , à propos desquelles il lui fut ­reproché d’avoir fermé les yeux, et en particulier celles de Sarah Abitbol (que nous n’avons pas pu joindre samedi), Gailhaguet enregistre là une victoire symbolique. Alors même que la réforme des statuts, avec trois mandats maximum, le place désormais en situation inéligible. « Il a été consulté, je ne le cache pas, je tiens à m’entourer de gens compétents qui connaissent cette machine fédérale », concède ­Gwenaëlle Noury. Tout en tempérant : « Didier Gailhaguet est un consultant comme les autres. » S’agissant du poste de secrétaire général, elle a déjà choisi Patrice Martin, qui le cumulera avec sa fonction de président de la Fédération de s...


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