Pastis 51, 69 érotique, 666...Ces chiffres ont une histoire !
Cet apéritif à base d’anis tire son nom de l’année de sa création, 1951. Pourtant, en 1938, lorsque l’entreprise Pernod lance sa marque sur le marché, elle l’appelle "Pernod 45", en référence au degré maximal d’alcool autorisé par décret. La donne change avec la Seconde Guerre mondiale : le gouvernement de Vichy, qui estime que les breuvages forts ont conduit les soldats à la déroute, interdit la vente de boissons alcoolisées au-delà de 16 degrés. Puis en 1951, nouveau changement : cette loi est abrogée afin d’"équilibrer le budget des associations familiales agricoles". Pour fêter l’événement, Pernod lance le "Pernod 51", qui deviendra trois ans plus tard "Pastis 51". Tchin !
Le 10 février 1912, le baron de Rio Branco, ministre des Affaires étrangères du Brésil, décède. En hommage à ce diplomate qui a soutenu leur toute jeune République, les sénateurs portugais observent… dix minutes de silence. C’est long. Sept ans plus tard, le Royaume-Uni s’inspire de ce cérémonial pour honorer les soldats de la Première Guerre mondiale. Plus raisonnable, George V opte pour deux minutes – l’une pour les morts, l’autre pour les survivants. Il faut attendre Raymond Poincaré pour arriver à soixante secondes : le 11 novembre 1922, le président du Conseil demande une minute de recueillement pour les militaires tombés au combat en 1914-1918.
Ce tête-bêche érotique, qu’on peut voir dessiné sur des lampes à huile de l’Antiquité, n’est pas la 69e position du Kamasutra (où il se nomme le "Congrès du (...)
(...) Cliquez ici pour voir la suite
Rendez-vous au musée une fois la nuit tombée
Rendez-vous au musée une fois la nuit tombée
Les Beatles sortent une nouvelle chanson, et c’est grâce à l'intelligence artificielle
Les Beatles sortent une nouvelle chanson, et c’est grâce à l'intelligence artificielle
Comment la sorcière est devenue une héroïne féministe des temps modernes