Passations de pouvoir: Darmanin reconnaît "des erreurs" mais assure avoir "fait de son mieux" à l'Intérieur
Un poids lourd de la macronie quitte ses fonctions. Gérald Darmanin, ministre sous Emmanuel Macron depuis 2017, a dit adieu au ministère de l'Intérieur qu'il dirigeait depuis quatre ans.
Ce lundi 23 septembre, lors de la passation de pouvoir avec son successeur Bruno Retailleau, l'élu du Nord a remercié tous les policiers, gendarmes et pompiers de France, en ayant un mot pour les agents tués durant leur service.
"Je pars en vous aimant, et j'emporte cet amour. Je pars en ayant souffert avec vous", a-t-il déclaré, visiblement ému, sur le perron de l'hôtel de Beauvau.
"Bien sûr, nous avons fait des erreurs"
L'ex-ministre a déclaré partir "avec le sentiment d'avoir servi le mieux (qu'il) pouvait (son) pays". "Bien sûr, nous avons fait des erreurs, mais nous avons fait de notre mieux", a-t-il estimé.
"Il est évident que la sécurité des Français doit encore être renforcée, et les policiers et gendarmes davantage protégés (...) J'en prends ma part", a-t-il reconnu.
L'ancien locataire a conclu en évoquant ses origines de "double petit-fis d'immigré". "Si je m'étais appelé Moussa Darmanin (son deuxième prénom, et le prénom de son grand-père algérien, NDLR), je n'aurais pas été élu maire et député et sans doute n'aurais-je pas été ministre de l'Intérieur".
Après lui, son successeur Bruno Retailleau a promis de "rétablir l'ordre" dans une allocution au ton offensif.