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Les passagers d'un vol Air France Paris-Shanghai toujours bloqués en Sibérie

Des avions à Roissy en janvier 2005. Photo d'illustration.

Après l’atterrissage d’urgence dimanche en Sibérie d’un Boeing d’Air France, le deuxième appareil dépêché pour venir chercher les passagers est tombé lui aussi en panne. Un troisième avion est annoncé.

Partis samedi de Paris pour Shanghai, les 282 passagers et membres d’équipage du vol AF116 ont vu apparaître au cours du vol une odeur âcre et une légère fumée à bord de leur Boeing-777, qui a dû se poser en urgence dimanche à Irkoutsk, une ville de 600 000 habitants à côté du lac Baïkal en Sibérie orientale.

Après cet incident, qui n’a pas fait de blessés, un deuxième appareil d’Air France a atterri lundi sur place. Censé repartir quelques heures plus tard pour la Chine, il a lui-aussi connu un problème technique et n’a pas pu décoller.

Selon une source à l’aéroport d’Irkoutsk, interrogée par l’agence russe Ria Novosti, une panne du système hydraulique de ce deuxième appareil serait en cause. Air France a donc dû se résoudre à envoyer un troisième Boeing en Sibérie. Cet avion devrait atterrir mercredi matin à 4 heures heure locale (21 heures à Paris ce mardi), puis partir pour Shanghai à 8 heures (1 heure du matin à Paris). Air France a confirmé que les voyageurs du vol AF116 sont bien attendus mercredi à Shanghai, presque trois jours après leur date d’arrivée originelle.

Selon une passagère jointe par l’AFP, les voyageurs sont restés coincés plusieurs heures sur leurs sièges dans la nuit de lundi à mardi avant que les autorités russes ne les autorisent à descendre pour regagner leur hôtel. «On ne sait pas quand on va pouvoir repartir. On espère demain matin (mercredi)», a déclaré cette passagère jointe au téléphone.

Il fait 15°C à Irkoutsk.

«Nous avons été bien accueillis et hébergés dans de bons hôtels. Mais il faut reconnaître qu’après ce deuxième décollage manqué, nous sommes déçus», a affirmé une autre passagère française au tabloïd russe Komsomolskaï Pravda. Selon elle, il n’y a eu aucun moment de panique lors du premier atterrissage.

Des images diffusées par le (...)

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