Pass vaccinal: les députés se pressent pour un examen express
La France n'a "jamais connu une telle situation", "il y en a partout", c'est un "raz-de-marée", a lancé Olivier Véran en ouverture de ces discussions en urgence sur ce texte présenté lundi en Conseil des ministres.
Une salle de l'Assemblée nationale bien fournie pour un 29 décembre, des députés également en visio, face à un ministre qui tousse mais assure qu'il n'est "pas malade": le projet de loi sur le pass vaccinal a entraîné une forte mobilisation dans un contexte inédit. La France n'a "jamais connu une telle situation", "il y en a partout", c'est un "raz-de-marée", lance Olivier Véran en ouverture de ces discussions en urgence sur ce texte présenté lundi en Conseil des ministres.
Sur les dernières 24 heures, 208.000 cas ont été enregistrés, record pulvérisé. "Toutes les secondes, plus de deux Français sont diagnostiqués positifs", "plus d'un million de Français sont positifs actuellement au coronavirus", a insisté le ministre de la Santé d'une voix grave face aux parlementaires entassés dans une salle d'une centaine de places du Palais Bourbon. Le projet de loi doit être examiné en séance à l'Assemblée dès lundi, et deux jours plus tard au Sénat. L'enjeu est que le Parlement l'adopte en moins de dix jours, en vue d'une entrée en vigueur du pass vaccinal dès le 15 janvier.
Malgré la période des fêtes et la pause parlementaire en cours, tous les groupes politiques ont envoyé des députés en commission des Lois, pour ce - déjà - douzième texte sur la gestion de la crise sanitaire. "Personne n'imaginait qu'on aurait besoin d'un nouveau texte, mais voilà, c'est l'histoire de ces deux dernières années", glisse à l'AFP une députée de la majorité venue du sud de la France.
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Nous ne nous opposerons pas au pass vaccinal
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La patronne des députés LFI Mathilde Panot s'indigne, elle, d'être "convoquée entre la bûche de Noël et les voeux du Nouvel an pour avaliser en un temps record" ce projet gouvernemental. Et les "conditions d'examen",(...)