#PasDeVague : les enseignants montent au créneau contre les violences

A Meudon, le 11 septembre 2017.

Après la diffusion d’une vidéo d’un lycéen braquant une arme sur sa professeure à Créteil, ils sont nombreux à dénoncer sur Twitter des violences subies dans l'exercice de leurs fonctions et la résignation de leur hiérarchie.

Une enseignante frappée par un élève dans les couloirs, une autre insultée devant sa classe. Et le silence parfois gêné de la hiérarchie. Les enseignants disent stop. Après la diffusion samedi d’une vidéo montrant un élève pointer en pleine classe une arme (factice) sur son enseignante d’un lycée de l’académie de Créteil, les professeurs témoignent massivement sous le hashtag #PasDeVague des violences en milieu scolaire et surtout de l’inertie de leur encadrement.

Quand une surveillante a osé demander à un élève d’arrêter de hurler en permanence, il s’est jeté sur elle, l’a rouée de coups et tenté de l’étrangler.
Il a fallu qu’une importante délégation envahisse le bureau de la principale pour obtenir un conseil de discipline #pasdevague

— DonaSol (@Dona_Sol) 21 octobre 2018

J’aurais aimé être soutenue lorsqu’une élève, il y a qqs années, m’a tapé dessus dans un couloir de mon établissement. Mais le conseil de discipline ne l’a pas même exclue. Et on m’a expliqué qu’il fallait prendre les choses moins à coeur. Voilà la réalité du terrain.#pasdevague https://t.co/ePEEDarko1

— Maelita (@maelialc) 21 octobre 2018

Preuve du retentissement de cette affaire, pas moins de 35 173 tweets ont été publiés sous ce hashtag depuis dimanche à 18 heures, selon les chiffres de Visibrain lundi après-midi. A l’origine de ce #MeToo de l’éducation, on retrouve des témoignages de professeurs laissés en commentaire sous le tweet d’Emmanuel Macron relatif à de l’incident de Créteil. Des tweets ensuite partagés sous le pseudo Art Vandelay par un historien spécialiste en numérique éducatif, qui a formulé le fameux hashtag.

Un élève te traite de « grosse pute » et est de retour en classe 1/4 d’heure plus tard; un prof se prend une lacrymo dans sa salle, résultat perte (...)

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