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Pas de traitement spécial pour la Grèce, dit Christine Lagarde

Le dialogue va être engagé avec les nouvelles autorités grecques, qui doivent respecter les règles fixées concernant la dette publique du pays, déclare la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, dans un entretien à paraître lundi dans le quotidien Le Monde. /Photo prise le 15 janvier 2015/REUTERS/Yuri Gripas

PARIS (Reuters) - Le dialogue va être engagé avec les nouvelles autorités grecques, qui doivent respecter les règles fixées concernant la dette publique du pays, déclare la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde.

Sa priorité est de "réengager le dialogue avec les autorités grecques, notamment sur leur programme de réformes structurelles", dit-elle dans un entretien à paraître lundi dans le quotidien Le Monde.

Jugeant qu'il y a "beaucoup de retard à combler", elle ajoute qu'"il faut notamment mettre en oeuvre la réforme de l'appareil d'Etat et du système de collecte de l'impôt, le raccourcissement des délais judiciaires".

"Il ne s'agit pas là de mesures d'austérité, ce sont des réformes de fond qui restent à faire", dit-elle.

Interrogée sur un possible effacement de la dette grecque, elle répond : "Il y a des règles internes à la zone euro à respecter. On ne peut pas faire des catégories spéciales pour tel ou tel pays."

Elle évoque à ce propos "différentes hypothèses, dont nous discuterons avec les autorités grecques et nos partenaires européens".

Quelques heures après sa victoire aux élections législatives anticipées, le parti de gauche anti-austérité Syriza a conclu lundi un accord de gouvernement avec le mouvement des Grecs indépendants, ce qui lui permettra d'entamer rapidement les négociations avec les créanciers internationaux d'Athènes.

(Jean-Baptiste Vey, édité par Yves Clarisse)