Publicité

Pas de développement du forage "offshore", dit la Californie à Trump

Une plate-forme pétrolière à Huntington Beach en Californie. Des organisations de protection de l'environnement californiennes appelaient jeudi à manifester contre la volonté de l'administration de Donald Trump d'augmenter considérablement le nombre de forages pétroliers en eaux profondes. /Photo d'archives/REUTERS/Lucy Nicholson

SACRAMENTO, Californie (Reuters) - Des organisations de protection de l'environnement californiennes appelaient jeudi à manifester contre la volonté de l'administration de Donald Trump d'augmenter considérablement le nombre de forages pétroliers en eaux profondes.

Plusieurs agents publics, comme Betty Yee, membre de la commission qui délivre les permis d'autorisation de construction d'oléoducs, et la sénatrice californienne Hannah-Beth Jackson, devaient prendre part à la manifestation, prévue juste avant une réunion officielle ouverte au public à Sacramento.

Des responsables de l'Etat ont annoncé mercredi que la Californie empêcherait tout transit pétrolier dans ses eaux et refuserait d'attribuer des permis pour exploiter de nouveaux gisements sur la côte Pacifique.

Ce projet de développement de l'exploitation pétrolière et gazière est le plus important présenté depuis des décennies.

Trump a affirmé qu'une augmentation du nombre de forages pétroliers en eaux profondes, dits "offshore", serait bénéfique pour l'économie et à la sécurité nationales, en réduisant la dépendance aux importations.

Des représentants des Etats de Floride et de Washington, notamment, estiment que les forages pourraient polluer les plages, nuire à la faune marine et avoir des répercussions négatives sur le tourisme.

La Californie, en conflit avec l'administration Trump sur différentes questions - dont le réchauffement climatique et l'immigration -, a introduit une stricte régulation des forages offshore en 1969 après une marée noire au large de Santa Barbara.

(Sharon Bernstein, Jean Terzian pour le service français, édité par Tangi Salaün)