Parti par parti, des menus dans la ligne
La vie politique française s’est donc récemment enrichie d’un «couscousgate», quand des militants FN se sont outrés que Florian Philippot réunisse quelques sympathisants dans un restaurant oriental de Strasbourg alors que l’orthodoxie frontiste exigeait qu’ils dégustent une choucroute dans une brasserie typique avec serveuses en costume traditionnel et tout et tout.
Pour éviter aux caciques des partis de commettre d’autres impairs, Libération a concocté des menus collant à leur ligne politique ou à leur situation.
La République en marche
Tartare poêlé (parce que c’est cru, et en même temps cuit)
Chaud-froid de volaille (parce que c’est chaud, et en même temps…)
Porc sauce aigre-douce (parce que c’est aigre…)
Mi-cuit au chocolat (parce que…)
Le Parti socialiste
Œufs brouillés ou miettes de thon
Effiloché de bœuf, écrasé de pommes de terre
Trou normand, infusion de rose
Pain perdu ou mendiants aux fruits secs
Le tout arrosé d’un Château Chasse Spleen 2017
La France insoumise
Apéritif : communard
Plat unique : Merluchon en colère
Dessert : un diplomate
Un petit coup de rouge (du Corbière, bien sûr)
Europe Ecologie-les Verts
Formule dégoûts et des couleurs
Méli-mélo de salades
Truite au bleu
Fromage blanc au coulis de fruits rouges
Vin jaune
Les Républicains
Andouillette de Troyes (motion Baroin)
Potes-au-feu (motion Pécresse)
Grâce double (motion NKM)
Cous fourrés (motion Coppé)
Financier (synthèse)
Front National
Apéro saucisson-pinard
Carottes Vichy
Quiche lorraine
Bleu de Provence
Vins d’Alsace
Le Parti communiste
Salade russe (sauce nostalgie)
Assiette du marché (hommage à Georges)
Poire Colonel (hommage à Fabien)
Enfants (parce que les communistes mangent des enfants)
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