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Pour son parrainage à la présidentielle 2022, ce maire laisse le choix à ses administrés

Qui parrainer pour la présidentielle 2022? Ce maire laisse le choix à ses administrés (photo d'illustration) (Photo: Martin Bertrand / EyeEm via Getty Images)
Qui parrainer pour la présidentielle 2022? Ce maire laisse le choix à ses administrés (photo d'illustration) (Photo: Martin Bertrand / EyeEm via Getty Images)

POLITIQUE - La parole aux administrés, avant même le premier tour du 10 avril. Alors que la guerre des parrainages fait rage entre les candidats à l’Élysée à moins de deux mois de la date limite de dépôt, le maire sans étiquette d’une petite commune du Var a décidé de s’en remettre à ses concitoyens.

Dans toutes les communes, les maires sont sollicités pour apporter leur soutien à un candidat à la présidence. À Sainte-Anastasie-sur-Issole, commune de 1800 habitants, la question s’est aussi posée. Le maire Olivier Hoffmann, élu sans étiquette, est libéré de toutes pressions partisanes pour accorder sa voix. Il peut aussi décider de ne parrainer personne.

Mais comme il l’a expliqué à Var Matin, l’élu souhaite “participer au débat” afin de ne pas “affecter le jeu démocratique”. Et pour être en accord avec son statut de maire sans étiquette, il a décidé de laisser ceux qui l’ont élu choisir à qui doit revenir sa signature.

“J’estime qu’il est démocratique que je sois le porte-voix de mes administrés. Alors, quoi de mieux que de les laisser choisir?”, a-t-il expliqué au Parisien.

Deux tours pour choisir parmi les candidats déclarés

Concrètement, deux tours seront organisés le 29 janvier et le 5 février prochain. Les personnes inscrites sur les listes pourront se rendre à la salle commune pour voter, uniquement pour les candidats déclarés. Ce qui exclut pour l’instant Emmanuel Macron, toujours pas officiellement dans la course.

Les bulletins ne seront dépouillés que si au moins un quart des inscrits y participe. En deçà, le scrutin sera annulé. Et Olivier Hoffmann ne parrainera aucun candidat. Si le scrutin est validé, il assure qu’il respectera le choix de ses électeurs. Pour l’instant, “les premiers retours (sur l’initiative, NDLR) sont bons”, confie l’édile au Parisien.

Bien que déclarés, les candidats à la présidence doivent être capables de présenter 500 signatures de maires pour être présents au premier tour. C’est loin d’être une formalité: certains aspirants -comme Marine Le Pen et Éric Zemmour- ont plusieurs fois fait part de leurs difficultés à obtenir les parrainages suffisants, et ils réclament, tout comme Jean-Luc Mélenchon, un changement des règles.

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Cet article a été initialement publié sur Le HuffPost et a été actualisé.

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