Le parquet de Paris demande l’ouverture d’un procès contre 27 cadres du RN, dont Marine Le Pen
C’est un véritable coup de massue pour le Rassemblement national. À deux jours des élections sénatoriales et moins d’un an des européennes, le parquet de Paris a requis un procès contre le Rassemblement national, ainsi que 27 personnes liées au parti et soupçonnés d’avoir participé à un système de détournement de fonds publics européens entre 2004 et 2016.
Dans le détail, le parquet demande un procès pour 11 personnes ayant été élues eurodéputés sur des listes Front national, 12 personnes ayant été leurs assistants parlementaires, mais aussi quatre collaborateurs du parti d’extrême droite. Il demande notamment que la principale figure du RN (ex-Front national), Marine Le Pen, soit jugée par le tribunal correctionnel pour détournement de fonds publics et complicité.
Jusqu’à 10 ans d’emprisonnement
Dans cette longue liste rassemblant la grande majorité des figures du parti du milieu des années 2010 figurent le maire de Perpignan Louis Aliot, l’ex-numéro 2 du parti Bruno Gollnisch, le vice-président exécutif de Reconquête ! Nicolas Bay, l’ex-trésorier Wallerand de Saint-Just ou encore le député et porte-parole du RN Julien Odoul.
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Pour le Rassemblement national, pris en tant que personne morale, le parquet demande un procès pour complicité et recel de détournement de fonds publics, sur toute la période visée. Le parquet souligne que « les peines encourues sont...