Le Parquet antiterroriste saisi après le communiqué du FLNC

Au lendemain de la diffusion du communiqué du Front de libération nationale corse, le Parquet national antiterroriste a été saisi mardi. (image d'illustration)  - Credit:PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP
Au lendemain de la diffusion du communiqué du Front de libération nationale corse, le Parquet national antiterroriste a été saisi mardi. (image d'illustration) - Credit:PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP

Le Parquet national antiterroriste s'est saisi de l'affaire du communiqué du FLNC (Front de libération nationale corse), texte dans lequel l'organisation clandestine a revendiqué, lundi 11 juillet, 16 attentats, principalement contre des résidences secondaires, a appris l'Agence France-Presse auprès du procureur d'Ajaccio mardi. Nicolas Septe a confirmé son dessaisissement au bénéfice du Pnat, précisant que la sous-direction antiterroriste (Sdat) était également saisie. La police judiciaire reste, elle, saisie de l'enquête.

Regrettant la « mort et la disparition du peuple corse », le FLNC avait revendiqué, lundi, 16 « actions » contre des résidences secondaires, des entreprises du bâtiment et des véhicules policiers, sans dater celles-ci. « Ce qui tue le peuple corse, c'est la France, le système économique mondial et une partie de notre peuple qui s'en fait complice », accusait dans ce document transmis à Corse-Matin le mouvement indépendantiste clandestin, qui avait officiellement déposé les armes en 2014, au terme de quatre décennies de lutte armée marquées par plus de 4 500 attentats.

Stigmatisant l'émergence d'« une forme de patriotisme bobo » inefficace, et une « France » dont l'attitude aurait « rarement été aussi méprisante et condescendante », le FLNC se déclarait « extrêmement pessimiste » sur les discussions annoncées avec Paris et la venue attendue dans l'île, sans doute fin juillet, du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.

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