Le Parlement géorgien approuve une législation anti-LGBTQ
Le projet de loi, présenté par le parti au pouvoir, Rêve géorgien, au début de l'année, interdit notamment les mariages entre personnes de même sexe, l'adoption par des couples de même sexe, les soins de réaffirmation du genre, la reconnaissance publique des relations et des personnes LGBTQ+, ainsi que leur représentation dans les médias.
Au cours de la dernière décennie, les autorités russes ont également interdit, entre autres mesures, l'approbation publique des « relations sexuelles non traditionnelles » ainsi que les soins visant à affirmer l'appartenance à un sexe.
La Cour suprême de Russie a effectivement mis hors la loi le militantisme LGBTQ+ en qualifiant d'organisation extrémiste ce que les autorités appellent le « mouvement » LGBTQ+ opérant en Russie et en l'interdisant.
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Cette initiative a été annoncée par Rêve géorgien au lendemain de l'adoption par le pays d'une autre loi dénoncée par une partie de la population comme empruntée à Moscou : la loi sur « l'influence étrangère ». Cette loi a déclenché des semaines de protestations et a été largement critiquée comme menaçant les libertés démocratiques et compromettant les chances de la Géorgie d'adhérer un jour à l'Union européenne.
Avant l'adoption du projet de loi, une trentaine d'organisations de la société civile ont publié une déclaration commune appelant la présidente géorgienne Salomé Zourabichvili à opposer son veto à l'ensemble des lois et à « ne pas permettre la légalisation de la haine, de la censure et de l'oppression ».