En parka rouge ou en gilet jaune, Laurent Wauquiez reste sous les radars

Face à un chef de l’Etat toujours plus impopulaire, le patron du parti Les Républicains ne parvient pas à s’imposer comme le recours à droite.

Les mois se suivent et se ressemblent pour Laurent Wauquiez. Un an après son élection à la tête du parti Les Républicains, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes rame toujours pour s’imposer dans le paysage. Et ce n’est pas sa «lettre aux Français», publiée sur Facebook en réponse à celle du président de la République, qui lui permettra de sortir de l’ornière. Il y exhorte à revenir au calme le pays qui «se déchire ets’enfonce semaine après semaine un peu plus dans la crise». «Si le président de la République avait écouté dès le début, nous n’en serions pas là… Les mauvais génies ont été libérés. Le gouvernement met de l’huile sur le feu et les extrêmes poussent le pays vers le chaos», poursuit le patron de LR qui, sous sa houlette, a été le premier à faire campagne contre la limitation à 80 km/h et la hausse des taxes sur le carburant – ce que ses porte-parole ne cessent de rappeler.

Malheureusement pour Laurent Wauquiez, dont le parti appelle à participer au grand débat pour prendre Macron au mot, ce discours destiné à lui attirer les faveurs de la France des périphéries ne prend pas. «On est en train de passer sous les radars», se désole un député, opposé dès le départ à l’élection de l’homme à la parka rouge à la tête de LR. Le même assure voir «le doute grandir dans l’esprit des élus», auxquels Wauquiez doit présenter ses vœux mardi en fin de journée, à huis clos.

Ejecté de la présidentielle

Une succession de sondages parus fin 2018 sonnent comme autant de désaveux de sa stratégie de moins en moins lisible jusqu’au sein de son propre parti. «Celle qu’il déploie depuis son arrivée à la présidence de LR ne donne rien. Elle ne marche pas», constate un autre député, qui n’avait jusque-là pas mégoté son soutien à Wauquiez. Selon l’Ifop, seulement 11% des Français envisageraient de glisser un bulletin Les Républicains (...)

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