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A Paris, Smovengo et son nouveau Vélib s'enlisent dans la grève

Les salariés de Smovengo, l'opérateur des nouveaux Vélib électriques parisiens, sont entrés en grève mi-avril.

Le mouvement des salariés du nouveau prestataire de vélos en libre-service, qui réclament des meilleures conditions de travail, dure depuis près d'une semaine.

Petit miracle du week-end: croiser un groupe d’amis à Vélib sur les quais de Seine. On s’est alors demandé où se trouve la station magique capable de délivrer quatre vélos d’un coup tant le service de location déraille depuis son implantation parisienne. Pas terrible en janvier et en février, un peu mieux fin mars avant de rechuter en avril. Dernier épisode en date: dans la nuit du 16 au 17 avril, les agents de terrain de Smovengo (l’exploitant du Vélib) se sont mis en grève.

La soixantaine de salariés en grève (soit 85% des agents d’après leurs représentants) réclament de meilleures conditions de travail. Après une réunion peu fructueuse, mercredi matin, la direction a promis de revenir vers eux sous une dizaine de jours. Quarante-huit heures, ont répondu les salariés. La délégation est retournée à son piquet de grève devant les entrepôts d’Alfortville (Val-de-Marne), les cadres à leurs bureaux. Pas de contact entre les deux depuis.

Polyvalence

Les agents Smovengo réclament de meilleures conditions de travail. Tout d’abord, ils attendent une révision de la grille de salaire, notamment pour le personnel qui travaille la nuit, ainsi qu’une meilleure gestion des plannings, et des modifications au niveau des paniers repas. Smovengo, qui refuse de s’exprimer, s’est fendu d’un communiqué de presse assez laconique. L’entreprise regrette «que certains salariés reviennent aujourd’hui sur des conditions salariales acceptées il y a tout juste trois mois». Cet argument, un employé de Smovengo, contacté par Libération, ne l’accepte pas : «Quand on a signé, on s’est fié aux missions énoncées par le contrat. Ça, c’était sur le papier. La réalité est bien différente.»

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