A Paris, aux quatre coins d'une «marée populaire» contre Macron

Lors de la manifestation du 26 mai à Paris.

Le cortège parisien a rassemblé plus de 30 000 personnes samedi à l'appel d'associations, de syndicats et de partis de gauche.

Sur le terrain, toutes les couleurs de l’opposition : politiques, syndicats, associations et anonymes. Tout au long du parcours, des sourires et des revendications. Un nouveau coup de pression au chef de l’Etat, Emmanuel Macron afin de le freiner dans sa course aux réformes, notamment celle de la SNCF. L’objectif de l’unité est atteint mais celui du nombre toujours pas - ils étaient 31 700 selon le comptage indépendant du cabinet Occurrence pour un collectif de médias (dont Libé) - les organisateurs annoncent 80 000, la préfecture 21 000. Mais tous les opposants sont sur la même longueur d’onde : le «combat continue». Libération est allé sonder les motivations et la détermination dans quatre zones de cette «marée populaire» qui a défilé de Gare de l’Est à Bastille.

En tête avec les collectifs de banlieues

«On ne peut compter que sur nous»

On leur avait promis la meilleure place, celle sur le devant de la scène. Elus et citoyens de banlieue étaient bien présents en tête de cortège, ce samedi, à l’appel du Comité justice et vérité pour Adama Traoré. Ils étaient tous réunis derrière une banderole reprenant les paroles du morceau Grand Paris du rappeur Médine «c’est nous on braque paris c’est nous l’grand Paris». «Une façon de dire à Macron qu’on n’a pas besoin de son plan, qu’on se débrouille seuls mais qu’il faudra compter sur nous», nous glisse l’un des manifestants venu du 93. C’est leur mot d’ordre, porté notamment par l’élu de Saint-Denis Madjid Messaoudene présent tout devant : puisque le président a renoncé au plan Borloo, ils prônent l’«auto-organisation». «On est là pour dire que les quartiers s’organisent, qu’on compte que sur nous-mêmes. Il y a un vrai mépris de l’Etat aujourd’hui sur la question des quartiers populaires, on l’a vu avec le plan Borloo qui était en fait un plan de départ.» A ses côtés, au centre, Assia Traoré (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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