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Paris ne retombe pas dans le piège strasbourgeois

COUPE DE LA LIGUE – Cette fois, Strasbourg n’a rien pu faire. Face à un Paris serein sans être transcendant, le RCSA a dit au revoir à la coupe de la Ligue (2-4)

Pastore, titulaire à la Meineau (AFP)
Pastore, titulaire à la Meineau (AFP)

Onze jours après l’exploit – une première défaite infligée au PSG cette saison – Strasbourg accueille Paris une seconde fois. Mais il n’y a eu de bis repetita. Avec deux équipes remaniées sur le terrain, celle d’Unai Emery n’a pas eu à forcer son talent car ceux de Thierry Laurey ont commencé en leur offrant deux cadeaux : un but contre son camp de Salmier sur un centre de Di Maria (0-1, 12e), puis un ballon relâché par Oukidja dans les pieds de Di Maria qui peut conclure seul face au but (0-2, 25e). La réduction du score de Grimm, dans un angle fermé avant la mi-temps (1-2, 36e) sera inutile. Car Paris maîtrise le match, refait le break par Alves, sur un service altruiste de Meunier (1-3, 62e) avant d’enfoncer le clou par Draxler, sur une nouvelle passe de Meunier (1-4, 78e). En fin de match, Blayac offrira un petit plaisir à un stade de la Meineau chanteur et à guichets fermés (2-4, 88e). Pas un grand match du PSG, mais l’essentiel est acquis pour les Parisiens. Du côté des Alsaciens, il n’y a pas eu de second exploit. Ce qui n’enlève rien au premier.

Le film du match

Une histoire de changements
Au sein de deux effectifs chamboulés, ce sont les remplacements qui ont élé les plus remarqués. Le premier a été celui d’Alexandre Oukidja. Le gardien du RCSA avait déjà remplacé Bingourou Kamara, le titulaire habituel, blessé lors de la première confrontation face au PSG. Cette fois, c’est lui qui a dû sortir pour Landry Bonnefoi, le gardien passé par la Juventus dans sa jeunesse. Un drôle d’enchaînement qui n’est pas encore le remplacement le plus marquant du match. Celui-ci est intervenu à la 82e minute, lorsque Lucas a remplacé Verratti. Le Brésilen n’avait joué que 72 minutes cette saison. Et son apparition pourrait être sa dernière sous le maillot parisien, avant un départ cet hiver.

Le chiffre : 4
Soit le nombre de matchs successifs sans marquer pour Edinson Cavani. Rare.

Et sinon, on a aimé…
… entendre la Meineau chanter jusqu’à la dernière minute, malgré le score.

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